Voici un lien vers un article (cliquez ici) très instructif qui évoque le lien étroit entre les difficultés sensorielles, motrices, relationnelles, d’apprentissage que peuvent rencontrer les enfants et les réflexes primitifs non intégrés.
Les réflexes primitifs sont ces mouvements involontaires qui constituent la première motricité du nourisson. C’est sur ceux-ci que le bébé va peu à peu construire sa motricité volontaire. Ainsi, ces réflexes tendent à s’intégrer au niveau sous cortical pour laisser place à une motricité contrôlée. Cependant, il semblerait que chez certains enfants, un ou plusieurs réflexes n’ait pas eu l’occasion de s’intégrer. Ce ou ces réflexes restent alors présents et parasitent la motricité volontaire de l’enfant.
Ayant fait la formation RMT (Rhythmic Movement Training), j’ai pu observer que l’équilibrage de ces réflexes ce fait par des mouvements rythmiques passifs (que l’on fait avec l’enfant) ou actifs (que l’enfant fait de manière autonome). Il ne s’agit pas d’un protocole strict. La méthode est souple et adaptable. D’ailleurs, nous le faisons spontanément en psychomotricité dans certains exercices de motricité ou de relaxation.